Le Sénat veut simplifier la prise en charge du handicap en France


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Un groupe de travail au Sénat va se pencher au cours des prochains mois sur la prise en charge des personnes handicapées, à travers son système de financement, jugé trop « complexe ». Un rapport devrait formuler des recommandations avant l’été, afin d’alimenter les travaux du gouvernement.

Qu’il s’agisse du versement des prestations sociales, de la création et de la gestion de structures spécialisées ou encore d’insertion professionnelle : la prise en charge des personnes handicapées en France se caractérise par la grande variété des acteurs en jeu.

Le financement fait principalement intervenir la Sécurité sociale, l’État et les départements. Viennent s’ajouter des organismes publics comme la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNASA) ou encore l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (AGEFIPH).

Chargé de proposer de nouvelles pistes pour simplifier cette architecture et mieux utiliser les moyens mobilisés, un groupe de travail, transpartisan, de huit sénateurs a été lancé ce jeudi par la commission des Affaires sociales. Beaucoup reconnaissent la « complexité du système français », dont la rigidité n’est pas de nature à faciliter le quotidien des personnes handicapées.

Le problème des « ruptures de parcours »

« L’organisation en France est difficile. C’est lié à une gestion qui est proche d’un système en tuyauterie », reconnaît le sénateur (LR) Philippe Mouiller, qui préside ce groupe de travail. Le sénateur des Deux-Sèvres est d’ailleurs à l’origine d’un rapport en 2016 sur les personnes en situation de handicap prises en charge à l’étranger, et notamment en Belgique.

Cette organisation actuelle est à l’origine de difficultés pour les personnes concernées. « Il y a le débat de la barrière d’âge, cette frontière de 18 ans, qui fait qu’à un moment donné, une personne qui est handicapée est amenée à changer d’établissement, à avoir une rupture de parcours parce que les financements sont différents », expose Philippe Mouiller.

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