Chaque semaine, nous avons décidé de mettre à l’honneur  des acteurs de notre association en les interviewant pour apprendre à mieux les connaitre et qu’ils partagent avec nous leur expérience à l’APF.  

Au fil des articles, vous découvrirez des adhérents, bénévoles ou donateurs,  connus ou peu connus que nous mettrons au cœur de l’actualité.

• Présentez- vous ?

Je m’appelle Nathalie Aulas, j’ai 40 ans et j’habite à Nîmes.

• Quel est votre statut/rôle au sein de l’APF ?

Je suis bénévole et adhérente depuis environ 15 ans.

• Comment avez-vous découvert l’association ?

Par sa renommée. J’en avais déjà entendu parler avant mon arrivée sur Nîmes.

• Il existe beaucoup d’associations de ce type en France, pourquoi avoir choisi l’APF ?

Les anciens locaux étaient à proximité de mon domicile. Cela m’a permis de faire connaissance avec la grande famille de l’APF. Je les côtoyais au quotidien et progressivement, ça m’a donné envie de m’investir au sein de l’association.

De plus, les activités me plaisent, il y a une bonne écoute, de bonnes relations, et toute l’équipe m’a bien aidé dans mes besoins administratifs.

• À quelle activité participez-vous au sein de notre association ?

À tout. Je fais les sorties, de la sensibilisation avec Michel (Responsables des actions d’intérêts collectifs) auprès des établissements scolaires (collèges et primaires) et je prends part depuis 4 ans à l’atelier vidéo, où je joue des rôles dans les courts métrages, dans le cadre du festival « regards croisés ».

Sans oublier les actions papiers-cadeaux pendant la période des fêtes de Noel et la chorale.

• En quoi consistent ces sensibilisations ?

Nous nous rendons auprès d’établissements scolaires et on leur explique ce que sont le Handicap et nos actions à l’APF. On voit ensuite ensemble tout ce qui concerne le parcours scolaire et le travail avec le Handicap. À la fin, on prend un moment pour échanger avec des questions-réponses. Les enfants en primaires m’affectionnent tout particulièrement car ils ont des questions à la fois innocentes et très pertinentes.

• Pouvez-vous partager avec nous votre expérience au festival « regards croisés» ?

Depuis 4 ans, je participe à des courts métrages d’environ 5 minutes. Ils sont présentés chaque année à l’Atria, dans le cadre de ce festival, à l’initiative de l’association « l’hippocampe ». C’est une idée qui partait d’une volonté de partage entre personnes en situation d’handicap par le biais du cinéma. La première fois que l’on s’est présentée au festival, notre court métrage a été primé et les deux fois suivantes, on a seulement été sélectionné.

Il y a 2 ans, on a tourné avec des professionnels dans « Histoire de couple ». On avait fait appel à une équipe de techniciens et le tournage était très impressionnant et captivant. On a pu voir comment se déroulait un vrai tournage avec tout l’équipement au point et les techniques que l’on ne retrouve pas dans le cinéma amateur. C’était très enrichissant et j’en garde un très bon souvenir.

• Quel est l’évènement qui vous a le plus marqué ces dernières années ?

Je me souviens de la manifestation qui a eu lieu à Paris, il y a 6 ans. On s’était tous perdus, c’était un peu chaotique mais très amusant. Au lieu de manifester, on avait passé les deux heures à essayer de rassembler le groupe entier dans toute la capitale.

• Qu’est-ce que l’APF vous apporte ?

De l’occupation et beaucoup d’échanges avec les autres. On rencontre beaucoup de gens différents, cela permet de discuter et ça bouge tout le temps.

• Avez-vous un message à diffuser à ceux qui vont lire cet article ?

Le message que j’aurais à passer ce serait : n’hésitez pas à venir rencontrer les autres ! Cela vous permet de rencontrer du monde. Il faut oser participer à des activités. On a ce sentiment que malgré notre handicap, on apporte nous aussi de l’aide.