En 2005, la loi pour « l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » est d'ailleurs venue fixer comme règle le droit à l'intimité dans les établissements, la liberté de choix, le libre arbitre et le respect du projet de vie de chacun.
Fonder une famille, être amoureux, sortir avec quelqu’un, avoir une relation, chacun a le droit de mener sa vie affective, sentimentale et sexuelle, comme il l’entend et avec qu’il l’entend.
Beaucoup de personnes en situation de handicap n’ont pas toujours cette possibilité : trop de barrières subsistent encore, en particulier dans le regard que la société pose sur le handicap. La représentation sociale d’un corps humain idéal, véhiculée par les médias en général et les magazines, place les personnes en situation de handicap « d’anormalité, d’infériorité », susceptible de les isoler socialement, affectivement et d’inhiber toute forme de désir.
Des législateurs réfléchissent, ainsi que le Conseil d’administration APF sur ce thème, des questions se posent : faut-il ré-ouvrir « les maisons du plaisir » ? Réflexion : les associations d’aide à domicile devraient embaucher « des travailleuses et travailleurs sociaux » comme en Angleterre. Corrigeons les « idées reçues », surmontons les obstacles, trouvons des réponses concrètes pour une vie sentimentale et sexuelle épanouie pour chaque personne en situation de handicap.
L’APF, s’est engagée à promouvoir le droit à une vie affective, sentimentale et sexuelle, certains membres du Conseil Départemental, lancent un débat public sur les moyens à mettre en place et la réglementation à faire évoluer pour envisager la possibilité d’une assistance aux personnes ayant des incapacités dans le domaine.
Le débat est ouvert à toutes et tous intéressés par le sujet, n’hésitez pas à apporter vos réflexions, idées, vos ressenties, sur le blog « Le site: http ://dd30.blogs.apf.asso.fr » de la délégation APF du Gard ou par écrit.
Membres du CD