UN ACCORD CADRE POUR AMÉLIORER LA QUALITÉ DE L'ACCUEIL DES FRANÇAIS HANDICAPES EN BELGIQUE

 

1069897339.jpgMarie-Anne Montchamp a pris la route de la Belgique. Comme les quelque 3 500 à 5 000 Français handicapés qui y sont accueillis dans des établissements spécialisés. La secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités s’y est rendue, hier 21 décembre, pour signer un accord-cadre de coopération médico-sociale avec le gouvernement de la Région wallone, après avoir visité le centre Reine Fabiola, à Neufvilles (photo ci-contre). Objectif : « Mieux répartir les rôles et les compétences pour pouvoir assurer la qualité de la prise en charge des personnes handicapées françaises, enfants et adultes, en Belgique. »


Beaucoup d’établissements de qualité… et des moins bons

L’exil massif vers le voisin belge s’explique d’abord par la proximité géographique et linguistique : 68% des jeunes qui y sont placés sont originaires du Nord-Pas-de-Calais, selon le rapport de la députée Cécile Gallez. En cause également, le manque de places en France. Pour les polyhandicapés, notamment, et pour les adultes ayant des déficiences intellectuelles ou psychiques. D’autres parents, enfin, font le choix de la Belgique en raison de la qualité de la prise en charge.

« Si le meilleur est le plus souvent de mise dans ces institutions belges », comme le reconnaît le député Jean-François Choissy, dans son rapport sur l’autisme, toutes ne sont toutefois pas des modèles d’excellence. Même constat du côté de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), qui a mené une mission en Belgique en 2005: « On aboutit à des différences sensibles quant au volume et à la qualité des prestations fournies, pouvant aller jusqu’à des comportements très critiquables. »

L’accord cadre va notamment permettre de réaliser des inspections conjointes franco-belges dans les établissements. Il va également simplifier les procédures administratives et financières. L’accueil des Français handicapés en Belgique est financé par la Caisse primaire d’assurance maladie et les conseils généraux de leur département d’origine, pour un montant total de 60 millions d’euros. Franck Seuret - Photo DR


Source : Faire-face.fr

 

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