Dans le cadre d’un groupe de travail intitulé « Professionnaliser les accompagnants pour la réussite des enfants et adolescents en situation de handicap », mis en place le 16 octobre dernier, le GEPSo (Groupe national des établissements publics sociaux et médico-sociaux) a été auditionné.

En effet, selon le GEPSo, il faut partir du principe que les enfants qu’ils soient scolarisés en milieu ordinaire ou adapté ont « besoin d’un accompagnement individualisé s’appuyant sur leur projet personnel et suppose la mobilisation de l’ensemble des acteurs locaux, en plus des enseignants ».

Certes une augmentation « très nette » du nombre d’enfants et de jeunes en situation de handicap scolarisés et formés en milieu ordinaire a été constatée - 20 000 enfants selon les derniers chiffres mais fortement minorés -, mais le groupement s’intéresse sur l’adéquation du terme « scolarisation » dans certaines situations.

En effet, ce terme est-il adéquat pour des enfants qui n’ont droit qu’à une heure ou deux d’enseignement scolaire par semaine, quand ils ne sont pas orientés par défaut en milieu scolaire ordinaire car il n’y a pas de place en IME (institut médico-éducatif) ou en ITEP (Institut thérapeutique, éducatif et pédagogiques) ? Sans oublier ceux qui effectuent leur scolarité par correspondance à domicile ? Pour le GEPSo, il faut donc affirmer un droit à l’instruction.

De plus le GEPSo fait le constat que le personnel, spécialement les enseignants, ne sont pas « encore suffisamment formés ». Le groupement pense que l’approche donc devrait être pensée en termes de territoire et « organisée sur le plan local » afin de mettre en collaboration les agences régionales de santé, l’Education nationale et les conseils généraux.

Le rapport de ce groupe de travail devrait sortir en mars 2013.

Pour plus d’informations sur ce sujet, n’hésitez pas à lire l’article consacré dans le magazine ASH n°2789 du 28 décembre 2012.