Les aidants enfin reconnus… sur le papier

 

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Alors qu'a eu lieu le jeudi 6 octobre, la 7e Journée nationale des aidants, les 8,3 millions de Français apportant une aide régulière à un proche dépendant n’ont guère obtenu davantage, ces dernières années, qu’une reconnaissance symbolique de leur place dans la société.

« On les appelle aidants mais on les ignore bien trop souvent. » Treize ans après la création del’Association française des aidants (Afa), son slogan n’a pas vieilli. Pour lutter contre cette invisibilité, l’association organise chaque 6 octobre la Journée nationale des aidants. Thème de la 7e édition : “Concilier sa vie professionnelle et sa vie d’aidant”.

Un sujet d’actualité puisque 47 % des aidants travaillent. Avec le vieillissement de la population, on estime que « plus de 20 % des actifs joueront un rôle d’aidant dans les années à venir. Une situation difficile à vivre puisqu’ils sont plus d’un sur cinq à préférer taire leur situation auprès de leur employeur », souligne l’Afa.

Deux lois récentes mentionnent les aidants pour la première fois

Dans ce contexte, deux lois sont récemment venues reconnaître, pour la première fois, le rôle des aidants dans notre société. La loi d’adaptation de la société au vieillissement, en décembre 2015, d’abord. Elle leur accorde un droit au répit (réservé aux aidants des bénéficiaires de l’Apa et limité à 500 € par an) et transforme le congé de soutien familial en congé de proche aidant, plus large.

La loi travail, ensuite, adoptée en juillet 2016, qui apporte de nouveaux droits aux aidants salariés. Entre autres, deux jours de congés supplémentaires pour les parents d’enfant(s) handicapé(s) et l’accès au congé de proche aidant dès un an d’ancienneté dans l’entreprise, contre deux auparavant.

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