![]() |
![]() |
L'Institut de formation aux métiers éducatifs du Gard, basé à Nîmes, organise un colloque international les 6 et 7 juin prochains à l'Atria. Le thème : Coopérer pour scolariser.
L’accès au droit à la scolarisation de tous les enfants en situation de handicap et la mise en œuvre des principes de l’école inclusive sont aujourd’hui un enjeu majeur pour la communauté éducative.
Hervé Mesure, directeur de l'Institut de formation aux métiers éducatifs du Gard le dit clairement : " Notre but est de proposer une école inclusive qui s'adresse aux jeunes handicapés qui ont besoin d'être scolarisés, éduqués et formés comme les autres. Nous voulons éviter les centres spécifiques sans sortie. Cet élan fait suite à deux lois qui datent de 2013. Mais le vrai tournant a débuté au début des années 2000. "
Sur deux jours, enfin une soirée et une journée, le colloque devrait réunir des centaines de participants (qui dormiront et mangeront en ville) à l'Atria. Conférences, ateliers et tables rondes seront au programme. Le monde de l'éducation, évidemment, mais aussi celui tourné vers le médico-social ou encore de l'expérimental, seront présents. C'est en développant au maximum la collaboration entre les professionnels que tout ira mieux pour le handicap.
" C'est loin d'être une évidence mais l'école française doit être inclusive. En tout cas, c'est le désir qu'a l'Europe. Les nouvelles technologies pourront apporter un plus dans ce changement mais tout reste à explorer. Le périscolaire doit lui aussi beaucoup évoluer, dans le même sens que le sport. Il faut donner du sens au travail, décloisonner ", assure le directeur nîmois.
D'ailleurs, si on regarde ce qui se passe du côté du Mas des abeilles, à Nîmes, on se rend compte que tout naturellement s'est implantée sur place une sorte de grand parc sanitaire-social. Mettre en place les moyens nécessaires à une scolarisation adaptée et efficace sont les enjeux des prochaines années. " Regardez le temps qu'il a fallu pour ne plus dire mongoliens mais trisomiques. Le regard change mais on y arrive. On va mettre 50 ans, nous devons mettre des plans inclinés partout, pas seulement les plans inclinés que l'on voit pour le handicap moteur mais aussi des plans inclinés dans nos têtes. L'étrangeté se banalisera, c'est ça l'inclusion ! ", conclut Jean-Marc Glenat.
Pour adouber et valider ce colloque, Sophie Cluzel, secrétaire d'État auprès du premier ministre, chargée des Personnes handicapées, sera présente en clôture de l'événement. Inscription ici.