- Page 2

  • Handicap / transports / procès

     

    1043726810.JPGACTIONS

     

    Air France a été condamnée mardi par la cour d'appel d'Aix-en-Provence à verser 2.000 euros de dommages et intérêts à un couple de malvoyants auquel elle avait refusé de vendre des billets parce qu'ils étaient accompagnés d'un enfant de six mois.

     

     

     

    La compagnie avait été relaxée le 17 septembre 2007 par le tribunal correctionnel de Nice devant lequel le couple l'avait assigné pour discrimination. La cour d'appel a maintenu ce jugement mais accordé à Sébastien Philippini et Sandrine Troadec des dommages et intérêts au civil, condamnant Air France à leur verser chacun mille euros.

     

    "Pour nous, la somme est anecdotique", a déclaré à l'AFP Sébastien Philippini, "le plus beau des combats c'est d'avoir gagné et d'ouvrir les portes à toutes les personnes handicapées".

     

    En mars 2004, le couple qui réside à Nice avait réservé trois places pour Brest mais n'avait pu obtenir les billets, la compagnie exigeant la présence d'une tierce personne, voyante, pour accompagner l'enfant.

     

    En première instance, l'avocat du couple avait dénoncé un "traitement arbitraire et déplacé" de la part d'Air France et réclamé 40.000 euros de dommages et intérêts, compte-tenu des "répercussions morales énormes" de l'affaire. La défense d'Air France avait plaidé la relaxe en mettant en avant les accidents dont sont victimes les enfants non accompagnés ou mal accompagnés et en insistant sur le "dilemme entre principe de précaution et une éventuelle attitude discriminatoire »

  • Naissance du site APF Evasion

    L’équipe d’ APF Evasion est heureuse de vous annoncer la mise en ligne de son site : apf-evasion.org : le site du service vacances de l’APF.

    Vous allez pouvoir y trouver des informations concernant les vacances pour les personnes en situation de handicap moteur et les personnes polyhandicapées :
    · des conseils et des aides pour les vacances.
    · la consultation du catalogue APF Evasion (séjours en groupe en France et à l’étranger pour adultes, enfants et adolescents).
    · des informations sur des séjours de vacances pour enfants en intégration avec des enfants valides.
    · Comment faire pour être accompagnateur sur un séjour APF Evasion.

  • Adhérez !

     

     

    ADHERER A L’ASSOCIATION DES PARALYSES DE FRANCE :
    UN ACTE FORT DE SOLIDARITE

     

     

      Pourquoi adhérer à l’APF ?

     

    -          Pour être soutenu par la délégation en cas de difficultés administratives, sociales et personnelles

     

    -          Pour nous rassembler : personnes en situation de handicap, familles, sympathisants et tous ceux qui sont sensibles à la question du handicap et ne plus être seul(e)

     

    -          Pour constituer une force capable de porter nos revendications au niveau local et national

     

    -          Pour constituer une instance solide de dialogue entre les élus et les institutions

     

    -          Pour pouvoir se porter candidat au conseil départemental de la délégation

     

    -          Pour bénéficier des activités réalisées pour et avec les personnes en situation de handicap, dans un esprit de mixité et d’ouverture sur le monde

     

    -          Pour participer aux projets de l’association et être un acteur de citoyenneté

     

     

     

    ► Comment devenir adhérent ?

     

    -          L’adhésion peut se faire en envoyant un chèque au montant de 25 euros par an à la délégation  en indiquant le nom,  le prénom et l’adresse  du futur adhérent.
    Une carte d’adhésion est transmise dans la semaine suivante.

     

    Parlez-en autour de vous,  Rejoignez-nous !

     

    ► Comment nous aider à développer notre réseau d’adhérents ?

     

    -          En sensibilisant votre entourage sur les actions de l’APF

    -          En les sensibilisant sur  le bien fondé d’une adhésion à l’APF

    -          En leur communiquant nos coordonnées

     

                Vous êtes les meilleurs relais  de communication de notre association !

     

     

    Dolorès Orlay-Moureau

    Directrice de délégation départementale

  • Journées nationales des parents

    JOURNEES NATIONALES DES PARENTS APF à Erdeven (Bretagne)

    Les 28, 29 & 30 Novembre 2008

     

    COMPTE-RENDU

     

    -       Présentation de la toute nouvelle C.N.P.F. (Commission Nationale de la Politique de la Famille) :

    Elle est composée de 66 élus dont 22 parents d'enfants en situation de handicap, 22 parents en situation de handicap et 22 membres de la famille.

     

    -       Aide aux aidants :

    Présentation de groupement de coopérations sociales et médico-sociales

    Mise en place du Collectif Inter Associatif des Aidants Familiaux (C.I.A.A.F)

    Revendication pour une reconnaissance sociale

    Préservation de la santé des aidants familiaux

    G.R.A.T.H. (Groupement de Réflexion pour l'Accueil Temporaire Handicapés)

     

    -       Point sur la veille scolaire :

    Mise en place en 2005 (tel : 01 45 8O 17 17) et assurée par 8 parents bénévoles

     

    -       PCA/ Prestation Compensation Enfant :

    Tableau récapitulatif des barèmes toutes prestations

    Aides possibles pour l'aménagement des 2 résidences parents divorcés.

     

    -       APF écoute familles :

    N° vert 0 800 800 766 ouverture prévue début févier 2009

     

    -       Communication :

    Mise en place du blog des parents, trait d'union entre parents en complément d'inter parents

     

    -       APF évasion :

    Existe depuis 1936 et propose 114 séjours

    L'an dernier 1250 départs ont été organisés dont 25 à l'étranger

    APF évasion propose 5 séjours avec Handas (polyhandicaps)

    1000 personnes ont bénéficié des aides A.N.C.V.

     

    -       Travail (suite et fin) sur le thème « L'après-nous !? » :

    Aspect juridique, matériel, financier, affectif

    Récuperation des aides versées par les collectivités locales

     

    -       Présentation de divers ouvrages :

    Jean Louis FOURNIER Prix Fémina pour « Où on va papa ? »

    François de SINGLY pour « Le soi , le couple & la famille »

    J. Sébastien EIDELEMAN pour « Spécialistes par obligation »

    Groupe National des Parents pour le mémo « Maintenant et après nous »

     

    -       Présentation du thème 2009 :

    Projets de vie pour nos enfants à chaque étape de la vie en respectant leurs volontés, désirs, envies

    Donner un sens à leur vie ainsi qu'à leur famille

     

    -       Intervention de notre président Mr J.M. BARBIER

     

    -       Echanges avec la salle :

    Questions concernant essentiellement les disfonctionnements des MDPH depuis leur mise en place, travail de recensement à venir pour faire remonter toutes les difficultés

     

    -       Appel très important pour que l' APF siège dans un maximum de CDA (commission MDPH)

     

    Pour plus d'informations n'hésitez pas à vous mettre en contact avec Liliana au 04 66 29 27 07

     

    A bientôt peut être !

  • Educateurs spécialisés

    Les éducateurs spécialisés s'estiment menacés par un projet de réforme

     

    Très nombreux dans les manifestations jeudi (29 janvier ndlr), notamment à Paris et Marseille, les éducateurs spécialisés protestent contre la révision "à marche forcée" de leur convention collective datant de 1966, qui concerne plus de 240.000 salariés du secteur social et médico-social. Educateurs, moniteurs, travailleurs sociaux, ils s'occupent de jeunes handicapés, ados en souffrance, jeunes suivis par l'aide sociale à l'enfance, dans des centres d'accueil de jour ou internats.

     

    "Dans notre milieu, on est rarement en grève, on a du mal à s'organiser", reconnaît Alain Milesi, éducateur dans un établissement médico professionnel (EMP) parisien, mais jeudi, dit-il, c'est une profession qui se sent "flouée", qui est descendue dans la rue. "C'est la casse complète de la profession, le non respect de la population qu'on accueille", affirme Catherine Perret, éducatrice auprès d'enfants autistes, qui a manifesté à Marseille.

     

    Le projet de révision de la convention du 15 mars 1966, communiqué le 19 décembre par les employeurs (Fegapei, SOP, SNAPEA), de 113 pages, revient, selon les syndicats, sur des avantages en matière de congés (ancienneté, "récupération"), de rémunérations (indemnité de sujétion spéciale, primes d'ancienneté ...), et les classifications des métiers. Pour les éducateurs interrogés par l'AFP, le document est une "provocation". "Je travaille avec des adolescents en difficulté, qui montrent de l'agressivité, des troubles du comportement, les 6 jours par trimestre de congés supplémentaires me permettent de récupérer", affirme Marie-Pascale Baillot, éducatrice spécialisée dans un internat à Croix, près de Lille. Elle a calculé qu'au même âge et avec la même ancienneté qu'elle, une éducatrice dépendant de la nouvelle convention "gagnera moins" qu'elle, qui touche, à 52 ans, le maximum, soit 2.100 euros net par mois.

     

    "Le plus choquant est qu'on organise une baisse des salaires alors que les conditions de travail se sont dégradées", juge Jean-Marie Duriez, éducateur spécialisé à Lille et délégué CGT. "Notre travail relève de la relation humaine, cela prend du temps, alors qu'on nous impose des objectifs et du remplissage", dit-il. Alain Milesi a fait ses comptes : "Si le projet passe, je perds 100 euros par mois de prime de sujétion et 10 jours de congés dans l'année". Il proteste aussi contre le projet de suppression de la reprise d'ancienneté en cas de changement d'établissement : "On est dans un milieu où il ne faut pas rester trop longtemps au même endroit. Or les gens ne vont plus vouloir partir, c'est un appauvrissement de la profession".

     

    Après un rendez-vous raté, le 12 janvier, interrompu par des manifestants, une première réunion de travail sur le projet de convention présenté par les syndicats employeurs s'est tenue vendredi à Boulogne (Hauts-de-Seine). "On a décidé de refuser de négocier à marche forcée sur le texte", a affirmé à l'AFP Jean-François Marsac (CGT). Les syndicats se sont entendus sur une base commune, dit-il: "maintien du caractère national et non lucratif du secteur, reconnaissance des qualifications, maintien des salaires et des congés supplémentaires".

     

    Pour Philippe Calmette, directeur général de la Fegapei, la convention 66 est "très datée et ne laisse aucune marge aux employeurs". Il prône notamment pour les salaires, une baisse de poids de l'ancienneté au profit de débuts de carrière mieux rémunérés, "car on a besoin d'embaucher de nombreux jeunes". Mais "le projet est largement amendable", dit-il. Une prochaine réunion a été fixée au 19 février. (AFP)