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Depuis quatre ans, le professeur Dalila Ladoudj Chenivesse, du laboratoire "Physiopathologie et médecine expérimentale du cœur et des muscles" à l'Inserm, développe un programme innovant qui consiste à soigner les patients avec des doses conséquentes d’antioxydants, ces molécules présentes dans le thé et les fruits rouges qui ont fait leurs preuves contre le vieillissement.
Les recherches développées dans l'unité Inserm dirigé par Jacques Mercier avaient déjà montré un lien entre le niveau de stress oxydant de ces malades et de la dégradation de la marche. La nouvelle étude va plus loin : les 54 patients mis au "régime" antioxydants pendant 17 semaines ont augmenté leur résistance à l'effort et leur masse musculaire, "ils marchent mieux et plus longtemps", sans effets secondaires. Pendant ce temps, l'état des malades qui bénéficiaient d'un placebo dans le suivi en aveugle s'est détérioré [...]". Avec quelques bémols : "On ne guérit pas. On ne récupère pas les personnes qui sont déjà en fauteuil roulant."
Par ailleurs, le régime ne laisse aucune place à l'approximation : "ça ne sert à rien de tripler les doses", insiste Dalila Laoudj à l'attention des apprentis sorciers qui voudraient aller au-delà des quatre cachets conditionnés à base de vitamine C et E, de zinc et de sélénium.
En attendant, la recherche continue. Pour Dalila Laoudj, "c'est le début d'une grande histoire".
Source : Article de Sophie Guiraud paru dans le Midi Libre du 17/09/2014.