Les infos - Page 302

  • Adaptation du logement : l’Algi va disparaître

    algi.jpgL’Algi, c’est bientôt fini. L’Association pour le logement des grands infirmes, qui accorde des aides financières pour l’adaptation du logement des personnes handicapées, devrait entrer, aujourd'hui 22 novembre, dans une procédure de liquidation judiciaire. En cause : le désengagement d’Action Logement, qui collecte la participation des employeurs à l’effort de construction (le 1 % logement). « Et le manque de volonté de l’État de s’impliquer dans le dossier du financement des travaux d’aménagement, pourtant crucial pour de nombreuses personnes handicapées », déplore Jean-Pierre Allanic, le directeur général de l’Algi.


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  • Justice et handicap : la victime d'un accident n'a pas à adapter son mode de vie

    La victime d'un accident n'est pas tenue de modifier son mode de vie pour que son handicap coûte moins cher à l'auteur des faits ou à son assureur. Tel est le sens de la décision (Cass. Civ 2, 25.10.2012, 11-25511), que vient de rendre la Cour de cassation et qui a été rendue publique par l’Agence France Presse. L’auteur d'un accident doit en réparer toutes les conséquences, explique la Cour de cassation, et il ne doit en résulter pour la victime ni perte, ni profit. 


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  • Durée des droits des personnes en situation de handicap

    Suite à une question posée par Mr Stéphane Saint-André député du Pas de Calais, sur les contrôles médicaux que doivent subir tous les dix ans les personnes atteintes d'un handicap de naissance pour le renouvellement de leurs droits.

    Il a été répondu (JO du13/11/2012) que, afin de simplifier les démarches, un nouveau certificat médical a été mis en place par arrêté du 23 mars 2009 qui prévoit désormais la possibilité, pour le médecin, de remplir un certificat simplifié lorsque l'état de santé ou le handicap de la personne est stable.

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  • Des dessous chics

    slip-coton-femme.jpgA vannes (Morbihan), l'entreprise Mayou Lingerie (www.mayou-lingerie.fr), née le 1er mai 2012, propose aux femmes handicapées et valides des dessous chics qui facilitent le quotidien. Les modèles (de la taille M à XXXL) offrent élasticité et confort avec des attaches latérales permettant une fixation aisée, des broderies et des dentelles. Le tout à une tarif accessible : un modèle Tanga (noir, rouge et blanc) coûte, par exemple, 12 €.

    "J'ai eu envie de montrer qu'une femme handicapée peut porter des dessous à la fois pratiques et jolis. Paraplégique depuis 10 ans, j'ai auparavant travaillé en tant qu'aide-soignante dans des établissements accueillant des personnes en situation de handicap. Je connais donc le recto et le verso du problème des sous-vêtements pas toujours glamour !, sourit Yolaine Poulin, sa créatrice, également membre du Conseil Départemental APF du Morbihan. Nos modèles, en coton et polyamide, agréables à porter, faciles à enfiler et à retirer, offrent un sentiment de liberté, d'autonomie et de respect de l'intimité."

    La petite entreprise propose aussi des modèles Tanga pour les fillettes à partir de 10 ans, en noir et blanc, gris et rose. Elle vient également de lancer une collection pour messieurs. "J'ai le projet de diffuser des slips jetables et esthétiques, je suis déjà en lien avec une usine québécoise intéressée, précise Yolaine Poulin. Pour l'instant, tous nos modèles sont confectionnés par une entreprise de Clisson (Loire-Atlantique)."

    Des modèles accessibles sur le site internet mais qui peuvent aussi être adressés aux délégations APF et aux établissements médico-sociaux qui souhaitent les présenter à leurs adhérents et usagers.

    Katia Rouff

    Source : Magazine Faire Face n°713

    Site internet : http://www.mayou-lingerie.fr/

  • Prise en charge des frais de transports dans les CAMSP et CMPP : les associations et organisations du secteur saluent le soutien du gouvernement

    Le Gouvernement vient d'annoncer, dans le cadre des débats à l'Assemblée nationale autour du PLFSS 2013, une publication rapide du décret d’application de l’article 54 de la LFSS pour 2012 permettant  la prise en charge des frais de transports par l’assurance-maladie pour les enfants et adolescents pris en charge par les CAMSP[1] et les CMPP[2] .

     

    Les associations et organisations représentatives du secteur saluent le soutien du gouvernement aux missions de « dépistage, diagnostic et accompagnement précoce du handicap chez l’enfant » exercées par les CAMSP et les CMPP auprès des enfants et des adolescents de 0 à 20 ans, essentielles pour éviter ou réduire les phénomènes de sur-handicaps à l’âge adulte.

     

    Dans le cadre des débats relatifs au projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2013 devant l’Assemblée Nationale, un signal a été donné par le gouvernement en faveur de la prise en charge des frais de transports par l’assurance-maladie pour les enfants et adolescents pris en charge par les CAMSP et les CMPP. En effet jusqu'ici, si le principe de la prise en charge par l’assurance-maladie avait été adopté unanimement par le Parlement, à l’article 54 de la LFSS 2012, le Ministère des affaires sociales et de la santé n’a pas émis par la suite le texte réglementaire nécessaire pour concrétiser l’unanimité parlementaire.

     

    De fait aujourd’hui, les frais de transport des enfants accueillis en CAMSP et en CMPP ne sont pas inclus dans les dépenses d’exploitation de ces structures. Un certain nombre de caisses primaires d’assurance maladies refusent d’en assurer le remboursement, en dépit des instructions répétées émanant des pouvoirs publics, s’agissant d’un enjeu important de santé publique et d’action sanitaire et médico-sociale précoce. Les frais de transport restent donc à la charge des familles qui ne disposent souvent d’aucune autre aide de type prestation de compensation du handicap, leurs enfants n’étant pas toujours reconnus handicapés par la MDPH, et risquant par conséquent de se trouver exposés aussi à des risques de rupture de traitement ou de suivi très préjudiciable à leur état de santé.

     

    L’annonce par le gouvernement d’une publication rapide du décret d’application de l’article 54 de la LFSS pour 2012 est une avancée majeure qui va permettre de résoudre les grandes inégalités de traitement relevées dans certaines régions et départements, et de soutenir la mission essentielle de prévention et de dépistage précoce exercée par ces structures ambulatoires auprès des enfants et adolescents âgés de 0 à 20 ans. Une telle prise de position est en cohérence avec l’avis rendu en juillet 2012 par la Conférence nationale de santé sur le « dépistage, diagnostic et accompagnement précoce du handicap chez l’enfant » soulignant la nécessité d’un plan d’urgence pour faire cesser les pertes de chances qui pèsent aujourd’hui sur ces jeunes du fait des inerties concernant l’action précoce, dont les CAMSP mais aussi les CMPP sont des maillons très importants.