Innovation. Le fauteuil roulant intelligent va naître à Caen

le-fauteuil-roulant-intelligent-va-naitre-caen.jpg?itok=Kw5o0-zK


podcast
2301484282.2.jpg

L’Europe a confié au pôle TES de Caen, présent aussi à Rouen et au Havre, la mise au point du fauteuil connecté et autonome du futur, grâce à la robotique.

 

Technologie embarquée

Ce sera un fauteuil roulant électrique, intelligent, autonome et connecté qui indiquera le meilleur itinéraire en ville pour les personnes en situation de handicap, ira seul dans les couloirs des hôpitaux et s’arrêtera devant la salle de consultations, dont les batteries se rechargeront la nuit pendant le sommeil du patient… Et bien d’autres technologies embarquées.

Pour l’instant, ce n’est encore qu’un programme européen Adapt remporté par le pôle TES (transactions électroniques sécurisées) de Caen. « Un programme qui associe seize partenaires, entreprises, laboratoires, médecins, de Brest à Dunkerque », détaille Magali Scelles, la jeune directrice du pôle TES.

Innovations à construire

Le pôle associé à l’Esigelec (École supérieure d’ingénieurs en génie électrique) de la technopole du Madrillet, à Saint-Etienne-du-Rouvray près de Rouen, va trouver et réunir les chercheurs, laboratoires, entreprises qui ont déjà mis au point et vont mettre au point les équipements du fauteuil. « Certains de ces équipements existent déjà, mais servent à tout autre chose. Ils pourront être adaptés au fauteuil. D’autres innovations seront à construire, prévient Magali Scelles. Ce ne sera pas du gadget : si ce n’est pas utile, si la personne en fauteuil ne s’en sert pas, on arrête. »

Rapprocher les entreprises

Le programme de 48 mois et de 8,7 millions, dont six financés par l’Europe, vient d’être lancé à Caen. Il comprend un simulateur de conduite en réalité virtuelle pour apprendre aux utilisateurs à s’en servir, la formation des aidants et personnels de santé…

Rapprocher les entreprises qui ont un produit ou une technologie innovante d’autres entreprises qui en ont un besoin : c’est le rôle du pôle TES, qui ne se limite pas à la monétique et à la sécurisation des transactions économiques, paiement sans contact… « Chacun vient avec son idée et on fait du sur-mesure », résume Magali Scelles. Les 150 adhérents sont de grands groupes, des PME, des laboratoires… « 70 % normands et 30 % hors Normandie. »

Article issu du site Ouest France

Les commentaires sont fermés.