Éducateur spécialisé, un métier sans cesse renouvelé

5a541e11489a458f248b4612.jpg

Anne-Sophie Chottin participe en libéral à l’éducation des enfants, ados et adultes présentant un handicap physique ou mental, des difficultés sociales.


podcast
2301484282.2.jpg

Le métier d’éducateur spécialisé s’adresse avant tout à celles et ceux qui aiment travailler auprès des personnes en difficulté. L’empathie, la patience et la persévérance caractérisent généralement les éducateurs spécialisés. 

Educatrice spécialisée en Sessad (Service d’éducation spéciale et de soins à domicile), Anne-Sophie Chottin, depuis deux années, participe, en libéral, à l’éducation des enfants, adolescents, et aussi adultes présentant un handicap soit physique, ou mental, sensoriel ou troubles de comportement, des difficultés sociales ou d’inclusion social ou scolaire.

Elle avait ce projet de vie et sentait qu’elle avait la possibilité de mettre en place des ateliers pédagogiques, des groupes de parole, des interventions sur différents thèmes à son cabinet, au domicile des patients ou bien dans différents lieux de vie. Se référant au rapport du conseiller d’Etat Piveteau de 2014, qui visait essentiellement le « zéro sans solution » pour un parcours sans rupture des personnes en situation de handicap et pour leurs proches, elle s’est tournée vers le libéral. Ses bases solides - elle est monitrice éducatrice à l’IRJS (Institut des jeunes sourds) de Poitiers, diplômée de l’Education spécialisée de Limoges, sociologue et psychologue, ont permis à Anne-Sophie Chottin de créer sa micro-entreprise en libérale. Depuis environ un an, elle partage sa vie professionnelle pour 75 % au Sessad, et pour 25 % au libéral.

Ne pas travailler seule

Dans le Niortais, il n’existe pas de professionnel libéral. « Je ne souhaite en aucun cas travailler seule. Je développe les partenariats avec les écoles, qui jusqu’à présent ne refuse pas mon aide, je rencontre beaucoup de professionnels et ensemble nous essayons d’aider et de trouver des solutions », constate-t-elle. Que ce soit dans son cabinet de l’Illeau, à domicile ou bien dans différents lieux, elle est là pour apporter un accompagnement individualisé, une aide précieuse et un soutien pas seulement auprès des enfants mais aussi à leurs parents.
Elle conclut par ces mots : « C’est un métier où l’on doit sans cesse se réajuster, se renouveler. Mais c’est un métier tellement riche et gratifiant, et où l’on apprend beaucoup des autres. Je répète souvent que je n’ai pas de baguette magique, il faut du temps, beaucoup de temps et de la patience. »

Article issu du site La Nouvelle République.fr

Les commentaires sont fermés.