Les infos - Page 354

  • Le handicap, priorité... loin d'être démontrée !

    PLF - PLFSS : Le handicap, une priorité... loin d'être démontrée ! (01 octobre 2008)
    Alors que le gouvernement annonce que le handicap reste une priorité du budget 2009, le collectif "Ni pauvre, Ni soumis" se demande ce que cela aurait donné s'il en avait été autrement... Au programme des Projet de Loi Finances (PLF) et Projet de Loi du Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), des mesures certes ... mais insuffisantes voire inquiétantes ou inégalitaires !
    Le PLF 2009 prévoit 4,4% d'augmentation de l'AAH : un "minimum" pour le collectif "Ni pauvre, ni soumis", puisqu'il ne s'agit que d'un premier geste pour commencer à appliquer la promesse du président de la République (25% d'augmentation en 5 ans), mais en aucun cas une réponse suffisante pour les personnes en situation de handicap ou de maladie qui vivent sous le seuil de pauvreté. Réponse d'autant plus insuffisante que les revenus du conjoint sont toujours pris en compte dans le calcul du montant de l'AAH.
    - Le collectif rappelle sa demande d'un revenu d'existence personnel égal au SMIC brut.

    Le PLF 2009 prévoit également l'institution de l'examen systématique de la qualité de travailleur handicapé au cours de l'instruction de toute demande d'attribution ou de renouvellement de l'AAH. Une mesure inacceptable car elle laisse à penser que les personnes en situation de handicap ou de maladie invalidante qui ne travaillent pas le font par choix.
    - Pour le collectif, conditions de vie décentes et emploi sont deux sujets distincts, aussi importants l'un que l'autre, mais qu'il ne faut pas confondre au risque de laisser des personnes sur le carreau !

    Quant au PLFSS, il ne dit rien sur l'harmonisation des régimes AAH et pensions d'invalidité. Un silence assourdissant et une conséquence : l'apparition d'inégalités entre personnes pauvres, celles bénéficiaires d'une pension d'invalidité se trouvant dans une situation un peu plus précaire encore que celles recevant l'AAH. !

  • Accident Vasculaire Cérébral

    Cela peut servir ! Prenez quelques minutes pour lire ceci et peut-être sauver une vie et contribuer à faire connaître le danger que représente l'Accident Vasculaire Cérébral.

     

    Si un médecin spécialiste peut atteindre une victime d'AVC dans les trois heures, il peut renverser entièrement les effets de la crise. Le plus difficile est que l'AVC soit identifié et diagnostiqué.

     
    Reconnaître les symptômes d'un AVC…

    Poser trois questions très simples à la personne en crise : 
    1) Lui demander de SOURIRE.
    2) Lui demander de lever LES DEUX BRAS.
    3) Lui demander de PRONONCER UNE PHRASE TRES SIMPLE (ex. Le soleil est magnifique aujourd'hui).


    Si elle a de la difficulté à exécuter l'une de ces tâches, appelez le 15 et décrivez les symptômes au répartiteur.
     
    Si nous connaissions tous cette règle une vie au moins pourrait être sauvée par jour.

  • Numéro " ICE " d'urgence

    Les ambulanciers ont remarqué que très souvent lors d'accidents de la route, les blessés ont un téléphone portable sur eux. Toutefois, lors des interventions, on ne sait jamais qui contacter dans ces listes interminables de contacts. Les ambulanciers ont donc lancé l'idée que chacun d'entre nous rentre dans son répertoire, la personne à contacter en cas d'urgence sous le même pseudonyme.

     

    Le pseudonyme international connu est « ICE » (In Case of Emergency ou International Call Emergency). C'est sous ce nom qu'il faut entrer le numéro de la personne à contacter et c’est ce nom que les ambulanciers, la police, les pompiers ou les premiers secours iront chercher en premier lorsqu’ils consulteront votre répertoire.

     

     

    Lorsque plusieurs personnes doivent être contactées on peut utiliser ICE1, ICE2, ICE3, etc. Facile à faire, ne coûte rien et peut apporter beaucoup. Si vous croyez en l'utilité de cette convention, faites passer le message afin que cela rentre dans les mœurs.

     

    Une astuce : pour que le numéro ICE apparaisse en premier dans votre liste de répertoire faites-le précéder par un espace !

  • Agefiph et restrictions

    Voici le dernier communiqué de presse publié sur le site Internet de l'APF :

    Agefiph : l'Etat pris en flagrant délit de contradiction (22 septembre 2008)
    Alors que le président de la République et le gouvernement ne cessent de répéter vouloir privilégier l'emploi et la formation des personnes en situation de handicap, ils décident dans le même temps de ponctionner 50 millions d'euros sur le budget de l'Agefiph ! Une contradiction synonyme de désengagement de l'Etat.
    Dans les faits, l'Etat ne supprime pas sa part de financement mais réduit son financement de 50 millions d'euros en matière de rémunération des stagiaires en centre de réadaptation professionnelle, soit l'équivalent de la formation de 28 000 personnes.

    Or, la formation et la qualification des travailleurs handicapés sont des facteurs essentiels d'accès à l'emploi.

    Aujourd'hui, 206 000 personnes en situation de handicap recherchent un emploi. 80 % des personnes en situation de handicap ont un niveau de qualification égal ou inférieur au niveau V (CAP / BEP). Et 49% des demandeurs d'emploi en situation de handicap sont au chômage de longue durée (supérieur à un an), soit presque le double du chiffre observé pour la totalité des demandeurs d'emploi (26%).

    Le 10 juin 2008, le président de la République a annoncé le lancement d'un pacte national pour la formation et l'emploi des personnes en situation de handicap, pacte présenté comme l'axe fort de sa politique "handicap". Aujourd'hui, le gouvernement, plutôt que d'impulser avec des moyens supplémentaires l'emploi et la formation, se désengage de plus en plus.Pour l' APF, c'est un signe "symbolique" fort adressé à tous les acteurs de l'emploi des personnes en situation de handicap qui va démobiliser l'ensemble des partenaires sociaux, des acteurs du service public pour l'emploi et associatifs pour permettre à toutes les personnes en situation de handicap d'accéder – lorsqu'elles le peuvent - à l'emploi.

    L'APF ne peut accepter un tel désengagement et demande au gouvernement de concrétiser par des moyens budgétaires l'engagement qu'a pris le président de la République pour impulser la formation et l'emploi des personnes en situation de handicap.

  • Etudiants boursiers

    Suppression des deux points à charge pour les candidats boursiers en situation de handicap !

    Aidons-les à faire des recours ! 

     

    Comme cela vous a été dit dans le communiqué de presse du 2 juillet (Réf. DCDR 08.060 /

    SSR/CD), le ministère de l’Enseignement supérieur a revu en profondeur les conditions d’attribution des bourses sur critères sociaux. Ainsi, seuls sont à présent pris en compte le revenu des parents, l’éloignement géographique et le nombre d’enfants à charge. Est donc supprimée l’attribution des deux points à charge jusque là octroyés au candidat boursier atteint d’une incapacité permanente, et au candidat boursier souffrant d’un handicap physique nécessitant l’aide permanente d’une tierce personne.

     

    Un fond de compensation est mis en œuvre pour éviter qu’un étudiant déjà boursier ne voie sa bourse diminuer ou disparaître du fait de ce nouveau mode de calcul. Au regard des critères énoncés : « seul peut prétendre au maintien de sa situation antérieure, l’étudiant qui fait valoir que l’attribution d’un échelon de bourse inférieur ou la suppression du droit à bourse résultent exclusivement de l’abandon du point de charge “parent isolé” et/ou de la modification des points de charge liés à l’éloignement » ; les étudiants en situation de handicap étaient donc exclus de cette possibilité de recours. 

    Mais, compte tenu des réactions des associations et syndicats étudiants, Valérie Pécresse a fait savoir dans un communiqué de presse commun avec Valérie Létard daté du 26 août, qu’elle a donné instruction à tous les recteurs d’examiner tous les recours ! Elle a ainsi déclaré que « si malgré l'élargissement de la PCH, la simplification des critères s'avérait défavorable pour un étudiant, le ministère de l'enseignement supérieur s'est engagé à ce que sa situation soit examinée et sa bourse rétablie afin de s'assurer qu'aucun étudiant ne soit lésé par la réforme ».

     

    « Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, 1.200 étudiants handicapés sont affectés par la refonte du calcul des bourses. Et en moyenne, cela équivaut pour chacun à une perte de 1.000 euros par an » (Libération du lundi 25 août).

     

    En synergie avec Droit au Savoir (collectif inter associatif pour la promotion et le soutien à la scolarisation au-delà de 16 ans, la formation et l’insertion professionnelles des jeunes en situation de handicap), l’APF souhaite que tous les étudiants concernés engagent donc une procédure de recours auprès des Recteurs et Directeurs de CROUS de leurs académies respectives et nous en fassent remonter copie. Cela permettra qu’ils se fassent connaître au grand jour et nous pourrons ainsi soutenir et relayer leur demande pour faire en sorte que leurs recours aboutissent.

     

    Si vous connaissez des étudiants concernés, merci de les informer de cette démarche et de leur communiquer le modèle de recours ci-joint. Merci aussi de nous faire remonter les situations.

    Bénédicte Kail

    Conseillère nationale Politiques éducation et famille

    _______________________________________________ 

    Modèle de recours

    Madame NOM, Prénom

    Adresse

    CP, Ville

    Tél.

    A M. XXX, Recteur,

    A M. XXX, Directeur du

    CROUS

    Copie pour information à : DD APF de département

     

    Objet : demande de réexamen liée à une diminution du montant des bourses.

    le XXX 2008,

     

    Monsieur le Recteur, Monsieur le Directeur du CROUS,

     

    Etudiant à l’université, boursier échelon X en 2007-2008, j’ai vu ma notification conditionnelle de bourses pour l’année 2008-2009 diminuer de XXX euros, passant du Xème échelon au XX échelon, alors que ma situation individuelle n’a pas changé.

     

    Renseignements pris auprès de vos services, il s’avère que les modalités d’attribution ont été modifiées. Ainsi, je perds le bénéfice des points dits « handicap » qui me permettait jusqu’à présent de suivre mes études supérieures. C’est pourquoi, au regard de ma situation, et dans la mesure où d’autres étudiants le peuvent (circulaire n°2008-1013 du 12-6-2008), je souhaite déposer auprès de vos services une demande de réexamen de mon dossier par la commission rectorale, et ce afin de poursuivre ma scolarité universitaire, dans la mesure où l’ensemble des surcoûts liés à ma situation de handicap ne sont pas compensés par la PCH. Pour permettre l’examen de ma requête, je vous adresse notamment la copie de ma décision de….. ou copie de ma carte d’invalidité.

     

    Vous souhaitant bonne réception de ce courrier et vous remerciant de l'attention que vous voudrez bien lui porter, je vous prie de recevoir l’assurance de mes cordiales salutations,

     PJ :

    - avis conditionnel de bourses 2007-2008.

    - avis conditionnel de bourses 2008-2009.

    - carte d’étudiant 2007-2008.

    - reconnaissance handicap.