Les infos - Page 351

  • On est tous faits pour... vivre normalement !

    103353835.2.jpg"Il faut bien l'avouer : lorsque vous êtes handicapée, on vous propose des stages, du bénévolat ou des boulots sous-dimensionnés. Et quand vous cumulez comme moi le fauteuil et des problèmes d'élocution, on vous prend souvent pour une débile. Je me suis dit : la seule solution, c'est de faire son propre truc".

     


    Nadège Ohlmann vous explique ça tout en douceur, avec bon beau regard de ciel dégagé. Cette jeune rennaise de 34 ans, fille d'un couple de dirigeants d'entreprise, a été fauchée par un accident vasculaire cérébral à 21 ans. En plein cursus de "manager commercial". Pas si étonnant de la retrouver en chef de (petite) entreprise


    Cet accident de la vie la laisse en fauteuil électrique, invalide du bras gauche et avec des difficultés d'élocutions. Il lui faudra de nombreuses années pour recouvrer l'usage de la parole. Mais Nadège possède cette fameuse fibre entrepreneuriale dont ont dit qu'elle aide à soulever les montagnes. Après une étude de marché auprès de personnes handicapées, elle décile de créer son institut.

     

    Avec l'aide de Bretagne Développement, de la Boutique de Gestion et la collaboration de M. LERAY, son associée, elle a ouvert dans le quartier des Longs-Champs à Rennes "Zen esthétique". Un institut de beauté qui propose les prestations courantes plus toute une série de soins relaxants.
    Evidemment, tout est accessible aux personnes handicapées ou à mobilité réduite. Ce qui ne fait pas de ce salon un institut spécialisé, juste un bel espace ouvert à tous ceux qui on envie d'être bichonnés.

    Extraits d'articles parus dans :
    - Nous Vous Ille - Cécile Catherine
    - Le Rennais - Margaret Servajean


    Avec l'autorisation de Nadège OHLMANN
    www.zen-esthétique.com

  • ALD et transport médicalisé...

    Voici ci-dessous un excellent message de Janine et Bruno, adhérents de notre délégation et virulents défenseurs de leurs droits, qui montre qu'en sachant se défendre et en se "bougeant" un peu nous pouvons faire entendre raison à l'administration. 

    1525576018.JPGArticle 1 :

     

    ALD et TRANSPORTS MEDICALISES NE RESTEZ PAS SUR LE CARREAU !

     

     

    Vous êtes en ALD et … En ces temps de restrictions et de culpabilisation des malades… Si vous recevez … Pardon ! Vous ne manquerez pas de recevoir des refus de transport médicalisé. Pas de panique !

    Nous n’avons pas choisi d’être malades. Nous avons des droits… La société a des devoirs… Et la communication de ceux-ci ne passe pas… Pas plus à nous, qu’aux médecins, ambulanciers ou thérapeutes… Bien entendu.

    Alors quelques informations … A faire suivre.

    Sur la prescription de transport (moins de 50 Km.), ambulance ou VSL, le médecin doit bien :

    - Cocher la case « soins liés à une affection longue durée ».

    - Spécifier clairement le nom du thérapeute et le lieu (ville, village) où il exerce… Celui que vous avez choisi pour ses bienfaits. Spécifier aussi que le lieu de départ et de retour est votre domicile.

    - Rajouter dans les « éléments d’ordre médical » : son travail (ex : kinésithérapeute) et qu’il est spécialisé dans la pathologie.

    Et vous pourrez alors profiter pleinement des thérapeutes qui vous font du bien, même si il en existe d’autres à proximité.

    La mésaventure nous est arrivée… Nous avons réagi (très) violemment, par lettre (mails doublés de courriers « la poste ») au médecin conseil de la CPAM, aux conciliateur, Présidents du conseil et quelques élus administrateurs de la même caisse… Sans oublier notre ministre et son cabinet…

    En moins de trois jours … Miracle ! Le problème a été solutionné.

    Le médecin a refait la prescription de transports (voir plus haut)… Elle a été validée par le service « Transports » de la CPAM.

    Pauvres mais pas soumis !

    Se rebeller est juste...

    Agir est nécessaire !

     

    1525576018.JPGArticle 2 :

    FEUX SUR LES VOIES DE TRANSPORT DE LA SECURITE SOCIALE

     

     

    La signalisation est cruciale sous peine de refus d’une prescription de transport...

    ROUGE : ne pas faire de demande préalable si le trajet est inférieur à 50 kilomètres.

    ORANGE : faites préciser par le prescripteur, sur le bon de transport, le nom du thérapeute que vous voulez consulter et que vous jugez compétent, ainsi que son lieu de résidence. N’oubliez pas non plus de faire mentionner qu’il est spécialisé dans cette pathologie.

    VERT : GO ! Sachez informer puis exiger de votre médecin qu’il précise tous ces points …

    Alors…. « Ca roule, ma poule » ! Vous pourrez rester ainsi, maîtres de votre corps et de vos soins.

    Janine et Bruno

  • Les nouvelles du jour...

    103353835.jpgBrèves…

     

    Parmi les dernières mesures annoncées par Nicolas SARKOZY

     

    Attribution de bons d'achat de services à la personne, pour une valeur de 200 euros par foyer, aux 660.000 ménages touchant l'allocation personnalisée d'autonomie à domicile, aux 470.000 familles bénéficiaires du complément mode de garde, aux 140.000 foyers ayant un enfant handicapé et aux demandeurs d'emplois qui retrouvent du travail et ont besoin de faire garder leur enfant.

     

    Parmi les réactions…

    FNATH (association des accidentés de la vie): "La FNATH regrette que les personnes handicapées n'aient pas été spécifiquement citées parmi les publics les plus particulièrement touchés par la crise, malgré une précarité accrue et un taux de chômage plus de deux fois supérieur à la moyenne (...).

    Les mesures annoncées s'adressent à la classe moyenne, dont ne font pas partie, dans leur grande majorité, les personnes handicapées. Ainsi, de nombreuses mesures annoncées, parmi les plus emblématiques, ne leur seront pas applicables" (communiqué).

     

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    Compensation

     

    Les résultats positifs de la nouvelle politique du handicap sont indéniables, a estimé mercredi Valérie Létard, secrétaire d'Etat à la Solidarité, en citant en particulier le nombre de 58.000 bénéficiaires pour la nouvelle prestation de compensation du handicap.

     

    Un total de "58.000 personnes handicapées bénéficient aujourd'hui de la nouvelle prestation de compensation du handicap", créée par la loi Handicap du 12 février 2005 "pour un montant moyen de 1.100 euros par mois soit deux fois plus qu'en 2005", a déclaré Mme Létard, lors de la séance hebdomadaire de questions à l'Assemblée, en réponse à la députée Colette Le Moal (NC).

     

    Mme Létard a également souligné que depuis cette loi, "le nombre d'enfants handicapés scolarisés à l'école ordinaire a augmenté de 30%", avec "10.000 enfants supplémentaires scolarisés chaque année" tandis que sur la même période, "38.490 places nouvelles en établissements spécialisés ont été financées par l'Etat et l'assurance-maladie". L'Education nationale a embauché 2.000 auxiliaires de vie scolaire supplémentaires à la rentrée 2009 et le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, avait indiqué fin octobre que "plus de 40.000" contrats aidés y seraient réservés à terme "à l'accompagnement des élèves en situation de handicap".

     

    Le secrétariat d'Etat à la Solidarité avait précisé le 11 février que l'effort public en direction des personnes handicapées a augmenté de 6 milliards d'euros en 4 ans, la part des dépenses consacrées au handicap dans le PIB passant de 1,75% en 2000 à 1,91% en 2006 (+5,2% par an). (AFP)

     

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    Retraites – Pensions de réversion

     

    Précisions sur les pensions de réversion :

    Les personnes qui ne remplissent pas la condition d'âge pour ouvrir droit à pension de        réversion peuvent demander à bénéficier de l'assurance veuvage jusqu'au 31 décembre 2010 :

    - avant 51 ans si l'assuré est décédé avant le 1er janvier 2009,

    - avant 55 ans si l'assuré est décédé à compter du 1er janvier 2009.

    Le conjoint survivant doit désormais indiquer la date d'effet de la pension de réversion. L'imprimé de demande de pension de réversion est modifié à cet effet.

    Le point de départ choisi par l'assuré est fixé au plus tôt au premier jour du mois suivant la date de dépôt de la demande de pension de réversion, sans pouvoir être antérieur au premier jour du mois suivant la date à laquelle le conjoint survivant remplit la condition d'âge.

    Lorsque la demande est déposée dans le délai d'un an qui suit le décès, le point de départ peut être fixé au plus tôt au premier jour du mois qui suit le décès.

    Lorsque la demande est déposée dans le délai d'un an suivant la période de douze mois écoulée depuis la disparition, le point de départ peut être fixé au plus tôt au premier jour du mois suivant celui au cours duquel l'assuré a disparu.

    Il convient de noter que cette disposition permet notamment à l'assuré qui ne remplit pas la condition de ressources au premier jour du mois suivant le décès, de fixer un point de départ à une date ultérieure lorsqu'il vient à remplir cette condition plus tard dans le courant de l'année qui suit le décès.

    ---> Pour l'appréciation du plafond de ressources sont assimilés aux célibataires les conjoints, concubins ou partenaires liés par un pacte civil de solidarité, séparés de fait avec résidence distincte, ainsi que les personnes séparées de corps.

    Source : décret n°2008/555 du 31 décembre 2008, circulaire CNAVn°2009-11 du 9 février 2009

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    Vaccin contre l’hépatite B – Indemnisation

     

    Vaccination contre l’hépatite B et présomptions graves, précises et concordantes :

    Dans un arrêt en date du 22 janvier 2009, La Cour de Cassation assouplit sa jurisprudence et n’exige plus une preuve scientifique de lien de causalité entre l’injection du vaccin et l’apparition de la maladie mais des présomptions graves, précises et concordantes que les juges apprécient souverainement.

    Source : arrêts n°07-16.449 en date du 22/01/2009 de la 1ère Chambre Civile de la Cour de Cassation

     

  • Loi handicap

     

    2057644959.jpgINFOS

     

     

    "L'effort public en direction des personnes handicapées a produit des résultats encourageants mais il y a des marges de progrès", a estimé mercredi le secrétariat d'Etat à la Solidarité, à la veille de la remise du bilan de la loi Handicap de 2005 au Parlement.

     

    "L'effort public en direction des personnes handicapées a augmenté de 6 milliards en 4 ans. Il a produit des résultats encourageants, il reste cependant des vraies marges de progrès possibles, notamment dans le fonctionnement des maisons départementales du handicap et dans l'accessibilité", affirme le ministère dans un communiqué. "Les associations, dont c'est le rôle, s'en font l'écho, c'est le devoir du gouvernement de les écouter", ajoute-t-il.

     

    L'APF (association des paralysés de France) a en effet "dénoncé" mercredi dans un communiqué le fait que le rapport que le gouvernement va remettre vendredi au Parlement soit "vide d'orientations", et "sans regard critique dans l'application de la loi". Elle affirme que le CNCPH (conseil national consultatif des personnes handicapées), dont elle est membre, "a prononcé mercredi matin un avis très critique" sur ce rapport. De façon générale, l'APF estime que ce bilan "en forme de chiffres, données statistiques et description du dispositif législatif, manque de regard critique dans l'application de la loi", montre une "autosatisfaction mal venue" et que les orientations sont "abstraites ou inexistantes".

     

    L'APF dénonce une "non-prise en compte de la situation financière dramatique des personnes en situation de handicap", des mesures "très en deçà" en matière d'accessibilité", l'absence de moyens supplémentaires pour l'intégration à l'école et dans l'emploi.

     

    Le rapport de près de 130 pages, dont l'AFP s'est procuré une copie, dresse un bilan très détaillé de l'application de la loi, qui a nécessité près de 150 décrets, dont l'essentiel est paru, souligne le rapport. La part des dépenses consacrées au handicap dans le PIB est passé de 1,75% en 2000 à 1,91% en 2006 (+5,2% par an). L'effort des Conseils généraux par ailleurs a progressé de plus de 10% depuis le vote de la loi pour atteindre fin 2007, près de 4 milliards d'euros.

  • Handicap / transports / procès

     

    1043726810.JPGACTIONS

     

    Air France a été condamnée mardi par la cour d'appel d'Aix-en-Provence à verser 2.000 euros de dommages et intérêts à un couple de malvoyants auquel elle avait refusé de vendre des billets parce qu'ils étaient accompagnés d'un enfant de six mois.

     

     

     

    La compagnie avait été relaxée le 17 septembre 2007 par le tribunal correctionnel de Nice devant lequel le couple l'avait assigné pour discrimination. La cour d'appel a maintenu ce jugement mais accordé à Sébastien Philippini et Sandrine Troadec des dommages et intérêts au civil, condamnant Air France à leur verser chacun mille euros.

     

    "Pour nous, la somme est anecdotique", a déclaré à l'AFP Sébastien Philippini, "le plus beau des combats c'est d'avoir gagné et d'ouvrir les portes à toutes les personnes handicapées".

     

    En mars 2004, le couple qui réside à Nice avait réservé trois places pour Brest mais n'avait pu obtenir les billets, la compagnie exigeant la présence d'une tierce personne, voyante, pour accompagner l'enfant.

     

    En première instance, l'avocat du couple avait dénoncé un "traitement arbitraire et déplacé" de la part d'Air France et réclamé 40.000 euros de dommages et intérêts, compte-tenu des "répercussions morales énormes" de l'affaire. La défense d'Air France avait plaidé la relaxe en mettant en avant les accidents dont sont victimes les enfants non accompagnés ou mal accompagnés et en insistant sur le "dilemme entre principe de précaution et une éventuelle attitude discriminatoire »