D'après un sondage du CIO, seulement 63% des Franciliens soutiennent la candidature de Paris aux JO de 2024. Parmi les opposants, certaines associations et personnes handicapées. Pour elles, les jeux pourraient ne pas être l’accélérateur d’accessibilité ni le coup de projecteur promis.

nvestissements à rentabilité controversée, préoccupation environnementale… L'opposition aux jeux olympiques est motivée par plusieurs raisons. Même sur le domaine plus précis du handicap, il y a matière à controverse : l’accessibilité autour du lieu d’organisation va-t-elle être améliorée ? Le coup de projecteur sur les jeux paralympiques aura-t-il de réelles retombées positives ? 

« Ce dont on a besoin, c’est d’un investissement pour améliorer la vie des citoyens » 

Laurent Lejard, journaliste au magazine francophone du handicap Yanous, dénonçait dès février 2016 une dépense pharaonique en décalage total avec la situation économique difficile du pays et des collectivités locales. Surtout que les villes organisatrices tendent à dépasser leur budget : selon Le Monde, les JO de Tokyo sont prévus à 5,9 milliards d'euros coûteront entre 9,6 et 11,3 milliards. Les JO de Londres ont coûté près de 15 milliards, 10 de plus que prévu.

Marie-Laure Darrigade, éducatrice spécialisée et responsable de la partie handicap du programme de la France Insoumise, souhaiterait investir directement dans l'accessibilité plutôt que dans deux semaines de jeux : « Je suis pour une ville de Paris accessible, je ne suis pas pour une ville de Paris olympique. Ce dont on a besoin, c’est d’un investissement pour améliorer la vie des citoyens ». Le président de la République Emmanuel Macron se veut rassurant sur ce sujet, évoquant un plan budgétaire « extrêmement limité ».

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Le chorégraphe Tomos Young a traversé la Manche pour faire connaître « la danse inclusive ». Sa première création, avec Maylis, danseuse handicapée, sera présentée cet été au festival Sorties de bain à Granville.

Le jeune chorégraphe Tomos Young est né à Londres, mais a passé son enfance à Granville, dans la Manche. Ses premiers pas de danse, il les a faits avec sa maman, professeure. « À 18 ans, je suis entré dans une école en Angleterre. » Une fois diplômé, il est sollicité par la compagnie Stopgap, qui travaille avec des danseurs avec ou sans handicap.

« À l’époque, je ne connaissais pas du tout la danse inclusive. » Il regarde des vidéos, trouve ça « bizarre », mais dit oui. « Grâce à la différence, j’ai comblé un vide que je ressentais. C’était magnifique. J’ai découvert un nouveau vocabulaire et beaucoup de choses sur moi-même. »

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Quatrième des Jeux Paralympiques en août dernier, Stéphane Houdet participe à Roland Garros à partir de ce jeudi. Deux fois vainqueur de l'épreuve en simple (2012 et 2013), le Nazairien entend renouer avec la victoire Porte d'Auteuil. À 46 ans, il doit faire face à une forte concurrence.

Numéro trois mondial au classement ITF, Stéphane Houdet fait partie du gratin du tennis fauteuil depuis une dizaine d'années. Il a notamment remporté trois tournois du Grand Chelem en fauteuil dont deux fois Roland-Garros. Mais depuis deux ans, la concurrence est de plus en plus rude. "Il y a au moins huit favoris pour Roland-Garros cette année. Le niveau de jeu est incroyable. La tableau est très ouvert. Le champion et le vice-champion paralympiques sont là. Et surtout, l'ancien numéro un mondial Shingo Kunieda est de retour", précise le Nazairien. "Ça va se jouer sur notre capacité à nous adapter à la terre de battue. C'est notre premier tournoi de la saison sur cette surface", glisse Stéphane Houdet champion du monde par équipe en mai dernier.

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Mercredi 24 mai, les délégations de l’APF du Gard et de l'Hérault ont organisé une sortie au Festival International des Sports Extrêmes. Le FISE, qui est la plus grande compétition de sports extrêmes en Europe, se déroule chaque année sur Montpellier, au bord des rives du Lez, durant la semaine de l'Ascension. Ainsi, Peggy, Marion accompagnée de sa mère Hélène, Jérémy, Franck et Damien ont pu découvrir cet événement et ont profité de cette belle journée ensoleillée.

Au programme: BMX, skateboard, wakeboard, rollers pour le plaisir des yeux pour les amateurs de sports extrêmes. Tout le monde garde un très bon souvenir de cette journée et souhaite retourner à la prochaine édition.

Nous remercions Laura, Audrey, Jean-Paul et Jérémy d'avoir participé au bon déroulement de cette sortie.

Les 13 et 14 mai derniers, 200 personnes ont participé au Raid Pleine Nature organisé par le Comité Départemental Handisport du Gard dans le cadre magnifique du Pont du Gard. Record d'affluence pour cette 10ème édition.