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  • AAH 50-79%: les conditions d'extension de la durée d'attibution

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    Image AAH.jpgUn décret du 3 avril 2015 précise les modalités de mise en oeuvre de la mesure d’extension de la durée d’attribution de l’AAH.

    Le décret paru en avril dernier s’inscrit dans les 40 nouvelles mesures de simplification présentées par le gouvernement le 1er juin dernier. Il vient en préciser ses modalités d’application.

    L’extension de la durée d’attribution de l’AAH ne concerne pas tous les demandeurs d’AAH-2 (50-79%). Cette mesure, qui est considérée comme une mesure dérogatoire, ne concerne que certaines situations :

    - Il ne change pas la définition de la RSDAE (restriction substantielle d'accès à l'emploi)

    - La règle de l’attribution pour une durée maximale de 2 ans est maintenue mais une dérogation est instaurée. Il ne s’agit donc ni d’une mesure automatique, ni d’une mesure obligatoire ;

    - Cette dérogation ne s’applique que quand cumulativement le handicap et la RSDAE ne sont pas susceptibles d’une évolution favorable au cours de la période d’attribution. La liberté d’appréciation est alors laissée à la CDAPH.

    Un diaporama réalisé par la DGCS (Direction Générale de la Cohésion Sociale) et la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie) vous permettra de mieux comprendre ces conditions : voir le diaporama

  • Communiqué de presse de l'APF : Stop à la casse des MDPH!

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    Nouvelle image (10).pngLe 14 octobre l’APF appelle à  une journée nationale d’actions  afin de dénoncer les menaces qui pèsent sur les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), notamment, dans le cadre, du projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement.

    Depuis janvier 2014, l’APF est en effet mobilisée face à l’inquiétante question du devenir des MDPH dont l’indépendance et l’impartialité décisionnelle sont remises en cause par la  politique de certains Conseils Départementaux. 

    Ces guichets uniques d’accès aux droits, grande avancée de la loi handicap de 2005, sont en danger : ils pourraient être remplacés par des dispositifs de plus en plus intégrés aux Conseils départementaux avec le risque de désavantages certains pour les personnes en situation de handicap et leur famille. Alors que de nombreuses personnes expriment déjà leurs difficultés pour accéder à leurs droits, cette remise en cause des MDPH va accroître ces complications !

    Aujourd’hui la priorité n’est pas de modifier les MDPH mais bien de leur donner des moyens supplémentaires afin d’améliorer leur fonctionnement dans l’objectif de répondre efficacement aux attentes et besoins des personnes. Ainsi, l’APF a lancé en mars dernier la campagne « Touche pas à ma MDPH ! » accompagnée d’une pétition en ligne sur www.change.org/TouchePasAMaMDPH pour interpeller le président de la République et le Premier ministre et demander des MDPH renforcées et indépendantes pour pouvoir accomplir toutes leurs missions. Cette pétition a recueilli plus de 34 000 soutiens !

    Face à cela,  l’APF lance cette campagne nationale de mobilisation pour sauver les MDPH ! Car la priorité est bien de renforcer leurs moyens et de garantir leur indépendance et non de créer un nouveau dispositif ou de tenter de l’assimiler aux seuls Conseils départementaux, ce qui serait un net recul pour les droits des personnes en situation de handicap et de leur famille.

    Et c’est pourquoi, l’APF dit « STOP » à ces projets et pratiques et demande à madame la ministre Marisol Touraine d’arrêter le saccage et la démolition  des MDPH. La priorité est de garantir leur indépendance, avec la coparticipation pleine et entière de tous les acteurs du GIP et de renforcer leurs moyens à la hauteur des missions qui leur sont confiées !

    Dans le Gard, le Conseil APF de département a sollicité des entretiens avec les députés afin d’échanger avec eux sur ce sujet et les autres. Monsieur  Fabrice Verdier, député de la 4ème circonscription a été le premier à nous recevoir, en présence de notre représentante du territoire Alésien.

    Voir le communiqué de presse en entier

  • Le gouvernement prêt à aggraver la situation financière déjà précaire des personnes en situation de handicap !

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    AAH.gifDans le cadre du projet de loi de finances 2016, le gouvernement prévoit de prendre en compte les revenus des livrets non imposables (livret A, livret d’épargne populaire) dans le calcul du montant de l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH).

    L’AAH est un minimum social qui se monte, après une revalorisation misérabiliste au 1er septembre 2015, à 807,66 euros. Son montant est bien inférieur au seuil de pauvreté de 977 euros.


    Les revenus d’épargne issus de ces livrets représentent des sommes dérisoires à l’échelle des économies que l’Etat français doit réaliser. Mais pour les personnes en situation de handicap, aux ressources déjà faibles, ces petits revenus sont essentiels pour vivre au quotidien.

    Le Comité d’Entente s’insurge : « C’est un scandale, pour des économies de bout de chandelle, l’Etat est  prêt à grever les ressources déjà faibles des plus vulnérables. »

    Le Comité d’Entente demande au Gouvernement de renoncer à cette mesure et aux parlementaires de rejeter cet article qui vient renforcer l’exclusion des personnes concernées.

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  • Emploi des jeunes PSH : un dispositif d'accompagnement socioprofessionnel démarre sur Nîmes au 12 octobre

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    L'association ADRH Handicap et inclusion et le dispositif IEJ (Initiatives Européennes pour la Jeunesse) mettent en place un nouvel accompagnement à partir du 12 octobre (avec entrées possibles jusqu’à fin novembre) s’adressant aux jeunes NEETS (n’étant ni en formation, ni en emploi, ni en scolarité) en situation de handicap (reconnu en qualité de travailleur handicapé ou en voie de l’être) qui sont dans une démarche d’accès à l’emploi par le biais de la formation, de l’alternance ou de l’emploi direct  

    L’objectif principal de ce dispositif est l’évitement de la rupture du parcours du jeune en lui proposant,  très rapidement après sa sortie de scolarité, de formation ou d’emploi, un accompagnement spécifique, adapté et modulé en fonction de ses problématiques individuelles liées à son handicap, sa situation sociale, sa formation initiale et son expérience personnelle et professionnelle.

    Pour plus d'informations voir la plaquette de l'ADRH

     

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